Lentement mais sûrement, j'ai l'impression d'être en train de faire mon chemin parmi les 5 fabuleuses artistes locales de l'Année européenne de l'art. Collectif d'art Quinta. Jusqu'à présent, j'ai écrit sur 'L'unique et colorée Jessica Dunnet 'La magnifique et monumentale Toin Adams'. Vous pouvez constater par mon choix d'adjectifs que j'ai été très impressionnée par ces deux expositions - et cette fois-ci, ce n'était pas différent.
Le collectif m'a invitée au vernissage de sa dernière exposition, mais je n'ai malheureusement pas pu m'y rendre. Quelques jours plus tard, cependant, Andrea Bird a très gentiment accepté de me rencontrer et de me faire visiter les lieux. Bien que nous nous soyons déjà rencontrés plusieurs fois, j'ai apprécié de pouvoir enfin m'asseoir avec elle et d'en savoir plus sur ses œuvres aux couleurs vives qui, à y regarder de plus près, brillent vraiment.
Eleven heaven
L'exposition s'est tenue dans le tout nouveau Eleven Boutique House & Garden, au cœur de Boliqueime. Avec la plus belle cour remplie d'oliviers et de citronniers, j'ai eu du mal à croire qu'elle était située là où elle était. Cette charmante maison de village n'est ouverte que depuis quelques mois, mais c'est une véritable oasis et un endroit magnifique et tranquille où venir séjourner, ou simplement prendre un verre ou un déjeuner léger avec des amis (pour en savoir plus, visitez le site www.elevenboliqueime.com).
C'était aussi l'endroit parfait pour décorer avec les œuvres d'art du Quinta Art Collective. À tel point qu'une partie de moi était triste qu'ils ne les laissent pas là tout le temps. J'ai particulièrement aimé la libellule qui "volait" juste hors de portée des poissons koï colorés de l'étang. J'ai été ravie de découvrir qu'il s'agissait d'une collaboration entre la sculptrice de métal Toin Adams et Andrea, qui avait rempli le verre de ses merveilleuses ailes.
De figures en figures
Andrea a quitté Londres où elle travaillait dans la finance pour s'installer en Algarve il y a six ans. Elle voulait échapper au monde de l'entreprise et embrasser une vie plus paisible et plus lente où elle aurait enfin le temps d'explorer son côté créatif.
Andrea se définit comme une artiste spécialisée dans les techniques mixtes et la mosaïque contemporaine, et je commençais à comprendre pourquoi...
Au Royaume-Uni, elle avait étudié le travail à la lampe traditionnel ainsi que l'orfèvrerie et aimait fabriquer des bijoux pendant son temps libre. Elle a visité Athènes où elle a appris la mosaïque sculpturale et a fait de son mieux pour m'expliquer une technique appelée "électroformage" qu'elle avait apprise à l'école de bijouterie de Birmingham.
Elle a également expérimenté l'encre à alcool qui lui permet de créer des couleurs vives qui, comme son travail avec le verre fondu, s'entremêlent de manière intéressante et souvent fascinante.
Andrea réunit ce mélange unique de talents pour créer des œuvres d'art vraiment uniques, notamment des tourbillons profonds de couleurs intenses et scintillantes, ainsi que des mannequins, il faut bien le dire, plutôt osés.
Bustes dentelés et racés
Elle trouve des bustes de différentes époques, ce qui leur confère une forme très particulière et inhabituelle, et procède à leur "habillage". Elle m'a présenté Ophélie, la moins osée de la bande, qui se trouvait dans l'entrée de l'exposition. Réalisée avec un mélange de feuilles et de carreaux iridescents et de verre travaillé à la main, elle est finie avec un coulis blanc et vert qui donne l'impression qu'Ophélie est couverte de dentelle.
Comme il n'y a pas de bonne façon de signer ces figurines, Andrea a développé sa propre signature ou symbole, qu'elle m'a montré comme étant du verre fondu avec de l'argent et entouré d'un fil de cuivre.
Quel genre d'oiseau est-elle ?
Andrea, ce ne sera probablement pas une grande surprise pour vous, a admis être un peu une pie. Elle est très attirée par tout ce qui est brillant et étincelant et cela se reflète dans son travail. Si vous regardez attentivement, tout semble briller (comme l'Algarve au soleil) et son aspect varie en fonction de l'endroit où vous choisissez de l'exposer et du moment de la journée.
Tout au long de notre conversation, j'ai écouté attentivement pour essayer de comprendre comment Andrea fait tout cela et j'ai finalement conclu deux choses. La première est que tout cela semble très dangereux. Avec la flamme d'oxygène au propane qu'elle utilise pour faire fondre le verre, sans parler de l'électroformage qui, d'après ce que j'ai réussi à comprendre, est une façon de recouvrir un objet de votre choix de métal, mais qui implique à la fois de l'acide et de l'électricité.
Et deuxièmement, que, eh bien... peut-être que je n'ai pas besoin de tout comprendre. Appelons ça la magie d'Andrea.
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